NOTES

类别:文学名著 作者:叶芝 本章:NOTES

    I found tory of tess Cat professed to be a collection of Irise to t its source, but got no ans  it ranslated from Les Matin`ees de timotrimm a good many years ago, and ing about t as an Irisory, and tor of Folklore ised for information, tian variant I knoale, given by Mr. Larminie in  Irisales and Romances, of a o save ays ten, ed permission to carry ao . L`eo Lesp`es may ails, but I  of tial antiquity of o me t impressive form of one of to tis, but ly irremediable. L`eo Lesp`es tells tory as follows:??

    Ce que je vais vous dire est un r`ecit du car`eme Irlandais. Le boiteux, laveugle, le paralytique des rues de Dublin ou de Limerick, vous le diraient mieux que moi, ceur, si vous alliez le leur demander, un

    sixpense dargent `a la main.?Il nest pas une jeune fille cat appris pendant les

    jours de pr`eparation `a la communion sainte, pas un berger des bords de la Blacker qui ne le puisse redire `a la veill`ee.

    Il y a bien longtemps quil apparut tout?`a?coup dans la vielle Irlande deux marc

    personne navait oui parler, et qui parlaient n`eanmoins avec la plus grande perfection la langue du pays. Leurs caient noirs et ferr`es avec de lor et leurs robes dune grande magnificence.

    tous deux semblaient avoir le m`eme age; ils paraissaient `etre des e ans, car leur barbe grisormait un peu.

    Or, `a cette `epoque, comme aujourdait pauvre, car le soleil avait `et`e rare, et des r`ecoltes presque nulles. Les indigents ne savaient `a quel sainte se vouer, et la mis`ere devenai de plus en plus terrible.

    Dans lellerie o`u descendirent les marcueux on crer leurs desseins: mais cc fut

    en vain, ils demeur`erent silencieux et discrets.

    Et pendant quils demeur`erent dans lellerie, ils ne

    cess`erent de compter et de recompter des sacs de pi`eces dor, dont la vive clart`e sapercevait `a travers les

    vitres du logis.

    Gentlemen, leur dit lesse un jour, do`u vient que vous `etes si opulents, et que, venus pour secourir la

    mis`ere

    publique, vous ne fassiez pas de bonnes oeuvres?

    ?Belle esse, r`epondit lun deux, nous navons pas voulu aller au?devant dinfortunes honorables, dans la

    crainte d`etre tromp`es par des mis`eres fictives: que la douleur frappe `a la porte, nous ouvrirons.

    Le lendemain, quand on sut quil existait deux opulents

    `etrangers pr`ets `a prodiguer lor, la foule assi`egea leur logis; mais les figures des gens qui en sortaient

    `etaient bien diverses. Les uns avaient la fiert`e dans le regard, les autres portaient la e au front. Les deux

    trafiquants acaient des `ames pour le d`emon. L`ame dun vieillard valait vingt pi`eces dor, pas un penny

    de plus; car Satan avait eu le temps dy former  cinquante quand

    elle `etait jolie, ou cent quand elle `etait laide. L`Ame dune jeune fille se payait des prix fous: les fleurs les

    plus belles et les plus pures sont les plus ch`eres.

    Pendant ce temps, il existait dans la ville un ange de beaut`e, la comtesse Ketty OConnor. Elle `etait lidole du

    peuple, et la providence des indigents. D`es quelle eut appris que des

    m`ecr`eants profitaient de la mis`ere publique pour d`erober des coeurs `a Dieu, elle fit appeler son

    majordome.

    Master Patrick, lui dit elle, combien ai?je de pi`eces dor dans mon coffre??

    Cent mille.?

    Combien de bijoux??

    Pour autant dargent.?

    Combien de ceaux, de bois et de terres??

    Pour le double de ces sommes.?

    Erick, vendez tout cc qui nest pas or et apportez?men le montant. je ne veux garder `a moi

    que ce castel et le coure.

    ?

    Deux jours apr`es, les ordres de la pieuse Ketty `etaient

    ex`ecues et le tr`esor `etait distribu`e aux pauvres au fur et `a mesure de leurs besoins.

    Ceci ne faisait pas le compte, dit la tradition, des

    commisvoyageurs du malin esprit, qui ne trouvaient plus d`ames `a acer.

    Aides par un valet infame, ils p`en`etr`erent dans la retraite de la noble dame et lui d`erob`erent le reste de son

    tr`esor. . . en vain lutta?t?elle de toutes ses forces pour sauver le contenu de son coffre, les larrons diaboliques

    furent les plus forts. Si Ketty avait eu les moyens de faire un signe de croix, ajoute la l`egende Irlandaise, elle

    les eut mis en fuite, mais ses mains `etaient captives?Le larcin fut effectu`e.

    Alors les pauvres sollicit`erent

    en vain pr`es de Ketty d`epouill`ee, elle ne pouvait plus

    secourir leur mis`ere;?elle les abandonnait `a la tentation. Pourtant il ny avait plus que  jours `a passer

    pour que les grains et les fourrages arrivassent en abondance des pays

    dOrient. Mais,  jours, c`etait un si`ecle :  jours n`ecessitaient une somme immense pour subvenir aux

    exigences de la disette, et les pauvres allaient ou expirer dans les angoisses de la faim, ou, reniant les saintes

    maximes de lEvangile,

    vendre `a vil prix leur `ame, le plus beau pr`esent de la

    munificence du Seigneur toutpuissant.

    Et Ketty navait plus une obole, car elle avait abandonn`e son ceaux aux malheureux.

    Elle passa douze  le deuil, arrac ses c meurtrissant son

    sein couleur du lis: puis elle se leva r`esolue, anim`ee par un vif sentiment de d`esespoir.

    Elle se rendit chez les marchands d`ames.

    Que voulez?vous? dirent ils.?

    Vous acez des `ames??

    Oui, un peu malgr`e vous, nest ce pas, sainte aux yeux de sapbir??

    Aujourd elle.?

    Lequel??

    Jai une `ame `a vendre; mais elle est ch`ere.?

    Quimporte si elle est pr`ecieuse? L`ame, comme le diamant, sappr`ecie `a sa blancheur.?

    Cest la mienne, dit Ketty.?

    Les deux envoy`es de Satan tressaillirent, Leurs griffes

    sallong`erent sous leurs gants de cuir; leurs yeux gris

    `etincel`erent:??l`ame, pure, immacul`ee, virginale de Ketty c`etait une acquisition inappr`eciable.

    Gentille dame, combien voulez?vouz??

    Cent cinquante mille `ecus dor.?

    Cest fait, dirent les marc ils tendirent `a Ketty un parc`e de noir, quelle signa

    en frissonnant.

    ?

    La somme lui fut compt`ee.

    Des quelle fut rentr`ee, elle dit au majordome:

    tenez, distribuez ceci. Avec la somme que je vous donne les pauvres attendront la aine

    n`ecessaire et pas une de leurs `ames ne sera livr`ee au d`emon.

    ?

    Puis elle senferma et recommanda quon ne vint pas la d`eranger.

    trois jours se pass`erent; elle nappela pas; elle ne sortit pas.

    Quand on ouvrit sa porte, on la trouva raide et froide: elle `etait morte de douleur.

    Mais la vente de cette `ame si adorable dans sa c`e fut d`eclar`ee nulle par le Seigneur: car elle avait

    sauv`e ses concitoyens de la morte `eternelle.

    Apr`es la aine, des vaisseaux nombreux amen`erent lIrlande affam`ee dimmenses provisions de grains.

    La famine n`etait plus possible. Quant aux marchands, ils

    disparurent de leur ellerie, sans quon s`ut jamais ce quils `etaient devenus.

    toutefois, les p`ecer pr`etendent quils sont encerraine par

    ordre de Lucifer jusquau moment o`u ils pourront livrer l`ame de Ketty qui leur a `echapp`e. je vous dis la

    l`egende telle que je la sais.

    ?Mais les pauvres lont racont`e d`age en `age et les enfants de Cork et de Dublin cent encore la ballade

    dont voici les derniers couplets:?

    Pour sauver les pauvres quelle aime

    Ketty donna

    Son esprit, sa croyance m`eme

    Satan paya

    Cette `ame au d`evoument sublime,

    En `ecus dor,

    Disons pour racer son crime,

    Confiteor.

    Mais lange qui se fit coupable

    Par c`e

    Au s`ejour damour ineffable

    Est remont`e.

    Satan vaincu neut pas de prise

    Sur ce coeur dor;

    Cons sous la nef de l`eglise,

    Confiteor.

    Nest ce pas que ce r`ecit, n`e de limagination des po`etes cate Erin, est une V`eritable r`ecit

    de car`eme?

    tess Cated in Dublin in 1899, . Jorevor Lohe

    First and Second Demon, Mr. Valentine Grace as Ser Con as teig, Madame San

    Carola as Mary, Miss Florence Farr as Aleel, Miss Anna Mathe

    , Miss Dorot as a Spirit, Miss

    M. Kelly as a Peasant oman, Mr. t. E. ilkinson as a Servant, and Miss May ty as tess

    Kato face a very ve opposition stirred up by a politician and a nehe one

    accusing me in a

    pamp, ticles day after day, of blasphe demons or of

    S escape damnation, and of a lack of patriotism

    because I made Iris seems, never did suche

    politician or ty Catholic

    students to sign a protest against t  read it, to make

    anoth

    politician and nehe

    audience to break t a score or so of police  to tre to see t t. I had,

    o regret t, for talls, containing almost all t inguished in Dublin,

    and a gallery of artisans alike insisted on terature.

    After tess, and in this new form

    the play was revived in New York by Miss ycherley as well as being played a good deal in England and

    America by amateurs. No last I e revision to make it suitable for performance at the

    Abbey tre. t t  out

    sucage experience of some years sion; ts first form

    ten before I knere. I  the version

    printed in tic purposes ter reason

    t audiences??even at tre??are almost ignorant of Irishology or because a

    sage made te vision of armed angels upon a mountain?side impossible. the new end is

    particularly suited to tage, form can be broug in front of the prosceniurn

    and  of steps at one side up age at the

    opposite side. ting is from to the

    faces of tlights

    unnecessary. t Sed by a great grey curtain?a colour which becomes

    full of ricints under tream of lighe

    use of a gauze. t front scene before t is just long enough

    incidental music to allo be to be c interval in this

    s a little over an hour.

    t tre for t time on December 14, 1911, Miss Maire ONeill

    taking t

    of tess, and t scene from t of ts was as follows:?

    (MERCS rus. ALEEL crao t has fallen and gradually

    darkens as the scene goes on.)

    ALEEL. th,

    Fat Asmodel and giddy Belial,

    And all the air.

    But we creak so? Round and round,

    o and fro theyre running.

    as ts.

    OONA enters.)

    Crouc of torm.

    OONA. ess Cathis day

    ears, and w

    trembled.

    And no know where she is gone.

    ALEEL. Cathan us,

    And the hollow world.

    Demons are out, old heron.

    OONA. God guard her soul.

    ALEEL. Sered it ahis very hour,

    As the world.

    ( does not seem to S return. the

    COUNtESS CAthere as if dead.)

    OONA. O, t so many pitchers of rough clay

    Swo!

    (ShLEEN.)

    A PEASANt. e ree wurns

    ed away.

    CAtigorm

    is dragging me away.

    (OONA takes o wail.)

    PEASANtS. hush!

    PEASANtS hush!

    PEASANt OMEN. hush!

    Ot OMEN. hush!

    CAthem

    out

    to every man and woman: judge, and give

    According to their needs.

    A PEASANt OMAN. And will she give

    Enougo keep my ch?

    ANOt OMAN.

    O, Queen of s,

    Let us and ours be lost, so she be shriven.

    CAthLEEN. Bend down your faces, Oona and Aleel;

    I gaze upon the swallow gazes

    Upon t under the eave, before

    Sers. Do not weep

    too great a where is many a candle

    On tar though one fall. Aleel,

    the woods,

    t kno the world,

    breatheir kind bodies, farewell

    And farewell, Oona, you wh me

    And bore me in your arms about the house

    a cherefore happy,

    t dance.

    torm is in my  go.

    (She dies.)

    OONA. Bring me the looking?glass.

    (A OMAN brings it to  of inner room. OONA

    for a moment, then she speaks in a half?scream.)

    O, she is dead!

    A PEASANt. S he world.

    A PEASANt. Siful tars.

    AN OLD PEASANt OMAN. ttle plant I loved is broken in two.

    (ALEEL takes looking?glass from OONA and flings it upon fkoor, so t it is broken in manypieces.)

    ALEEL. I ster you in fragments, for the face

    t brimmed you up y is no more;

    And die, dull , for you t were a mirror

    Are but a ball of passionate dust again!

    And level earth and plumy sea, rise up!

    And y sky, fall down!

    A PEASANt OMAN. Pull him upon his knees,

    ning on our heads.

    ALEEL. Angels and devils clashe middle air,

    And brazen swords clang upon brazen helms.

    Look, look, a spear hrough Belials eye!

    (A orcers from tant thing.

    t to pass out to tops

    a moment and turns.)

    Look no more on tes of hell,

    But speak to me wten of God,

    t it may be no more al things:

    And tell of here.

    (turns again and is about to go, but is seized by ALEEL.)

    till you speak

    You s drift into eternity.

    ANGEL. t beats does of pearl are wide.

    And so the floor of peace,

    And Mary of times wounded

    he long blessed hair

    of Lights

    Looks alive, not the deed,

    the deed alone.

    (ALEEL releases the ANGEL and kneels.)

    OONA. tell the floor of peace,

    t I o her I love,

    t black oxen tread the world,

    And God them on behind,

    And I am broken by t.


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